Lors d’une séance pédagogique avec les inspecteurs et cadres de la province éducationnelle de Kinshasa-Plateau, l’Inspecteur général de l’Éducation nationale, Hubert KIMBONZA, a fermement mis en garde contre les pratiques de monnayage du contrôle des dossiers des élèves finalistes. Il a souligné l’importance de lutter contre ce phénomène qui nuit à l’intégrité du système éducatif congolais.
« Ne faisons pas des enfants des autres ce que nous voudrions pas qu’on fasse à nos enfants », a insisté l’IG, appelant à la rigueur et à l’éthique dans l’exercice des fonctions des inspecteurs.
Il a ainsi rappelé les principes fondamentaux qui doivent guider leur action, à savoir : renforcer les capacités des enseignants, promouvoir les valeurs civiques et républicaines au sein du système éducatif, et garantir l’équité et l’inclusion, afin que chaque enfant, sans discrimination, puisse bénéficier d’une éducation de qualité.
Un autre point crucial abordé par Hubert KIMBONZA est l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le processus éducatif. L’Inspecteur général a souligné que chaque inspecteur doit maîtriser l’outil informatique, soulignant que l’ère numérique nécessite une adaptation des pratiques éducatives et administratives.
L’IG a également insisté sur le rôle central de l’apprenant dans le système éducatif. « L’apprenant doit être au centre de l’action menée par l’inspecteur », a-t-il déclaré, rappelant que l’intérêt de l’enfant congolais doit toujours primer.
Dans ce cadre, il a appelé les inspecteurs à faire preuve de professionnalisme et d’assiduité dans l’exercice de leurs fonctions, car leur rôle est crucial pour garantir une éducation équitable et de qualité.
Cependant, c’est surtout le problème du monnayage du contrôle des dossiers des élèves finalistes qui a particulièrement retenu l’attention. Hubert KIMBONZA a dénoncé cette pratique comme une « anti-valeur » qu’il combat activement au sein de l’Inspection générale.
Avec fermeté, il a averti les inspecteurs que des mesures strictes seraient prises contre ceux qui se livreraient à de telles pratiques.
« Si ces comportements persistent, ceux qui y participent devront faire face à la rigueur de la loi », a-t-il prévenu.
À l’image de Jean-Baptiste dans la Bible, Hubert KIMBONZA a annoncé avec clarté et détermination les nouvelles directives à suivre. Les inspecteurs ont été invités à prendre ces avertissements au sérieux, car toute résistance serait sanctionnée.
L’Inspection générale de l’Éducation nationale entend ainsi redorer le blason du système éducatif congolais, en veillant à ce que la transparence, l’intégrité et l’éthique soient les principes directeurs de toutes les actions menées dans ce domaine.