Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a rencontré ce lundi les candidats Président de la République à l’occasion d’un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral.
Dans son discours, le président de la CENI a réitéré son engagement à organiser des « élections transparentes, inclusives et apaisées » au 20 décembre prochain.
« La RDC ne peut pas se payer le luxe de perpétuer une culture du non-respect des délais constitutionnels ou d’échecs électoraux successifs », a-t-il dit, avant de laisser entendre qu’en dépit de toutes les difficultés rencontrées, la centrale électorale a travaillé d’arrache-pied pour franchir chaque étape du calendrier électoral.
Denis Kadima a dit compter sur l’apport des candidats à la présidentielle pour que les scrutins du décembre prochain se passent dans la transparence et dans la quiétude. Il leur a demandé de sensibiliser leurs bases respectives quant à ce.
« Nul n’est sans ignorer que le processus électoral en cours a débuté avec 28 mois de retard, que les membres de la CENI s’emploient activement à récupérer. La CENI ne s’est pas fermée de toute critique ou observation. Bien au contraire, elle s’est montrée réceptive et à l’écoute des parties prenantes. Elle a, à plusieurs occasions, montré sa bonne foi et se refuse d’être subjective », a soutenu le chef de la centrale électorale.
Et d’indiquer :
« Les erreurs constatées sont rapidement prises en charge pour améliorer le processus. Quand une idée est communiquée de bonne foi, elle est prise en compte. La CENI ne considère pas cela comme une faiblesse ».
Le président Denis Kadima a par ailleurs fustigé le comportement de certaines parties prenantes au processus électoral qui critiquent la CENI sans analyser en amont le contexte dans lequel se déroulent les opérations électorales.
« Il y a une catégorie de parties prenantes qui n’a cessé de discréditer la CENI. J’aimerais ici paraphraser le Seigneur Jésus-Christ qui sur sa croix disait : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Au cours du cadre de concertation de ce lundi, certains principaux challengers ont marqué leur présence. A l’instar de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, qui, après plus de 5 ans, a serré la main de Martin Fayulu.
Cette rencontre intervient à environ une semaine du lancement de la campagne électorale prévue le 19 novembre.
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