L’alliance pour le Changement, parti cher à l’honorable Jean Marc Kabund accuse Tshisekedi d’autoriser le déploiement des forces étrangères en RDC sans l’observation de la constitution, sans quitus du Parlement.
C’était au cours d’un point de presse tenu ce vendredi à l’enceinte de son siège, par l’entremise de son porte-parole Ghislain Mwanji.
« En lieu et place de promouvoir une politique de défense qui imposerait des éventuels échecs à nos agresseurs, en organisant convenablement les Forces Armées de la RDC et la Police Nationale, le pouvoir de monsieur Félix Tshisekedi a pratiquement levé l’option de l’externalisation de la crise sécuritaire dans la partie Est, cela en invitant sans observer la Constitution, donc sans quitus du Parlement, des troupes étrangères, dont auparavant l’armée ougandaise en opération conjointe, ensuite le contingent EAC et plus récemment l’armée angolaise à opérer sur notre territoire, sans songer au risque de formaliser la balkanisation de notre pays par ces mêmes armées étrangères » a déclaré Ghislain Mwanji.
Dans cette veine, l’Alliance pour le Changement désigne le régime en place comme portant une responsabilité passive dans la situation sécuritaire inquiétante qui prévaut dans la partie Est de notre pays.
« Cette zone de notre territoire national est quotidiennement que progressivement conquise par des groupes rebelles et des armées étrangères avec l’implication avérée des certains pays voisins, dont le Rwanda et l’Ouganda, sous l’œil impuissant des autorités de Kinshasa », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Ghislain Mwanji a dénoncé la prise en otage du député national Jean Marc Kabund pendant 9 mois déjà, dans le seul but de l’empêcher de participer à la présidentielle de 2023, comme challenger.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration !