Le député congolais Chérubin Okende a été retrouvé mort, ce jeudi 13 juillet 2023, au lendemain de sa disparition à Kinshasa.
Le corps de cet ancien ministre, proche de l’opposant Moïse Katumbi, a été découvert criblé de balles dans sa voiture sur l’une des principales artères de la capitale.
Pour cette cause, le chef du parti politique Ensemble pour la République, Katumbi est arrivé à Kinshasa ce dimanche, soit 3 jours après ce crime.
L’opposant congolais a interrompue son séjour à Abidjan. Il était rentrez au pays en passant par Lubumbashi, puis Kinshasa.
Katumbi vient de fouler le sol kinois ce dimanche 16 juillet pour compatir avec les familles biologique et politique de son membre.
Le jeudi dernier, sur les ondes de la RFI, il a condamné ce meurtre, qu’il a qualifié ” d’un assassinat politique”. Pour ce faire, Il a exigé une enquête indépendante pour interpeller les auteurs de ce crime contre l’ancien ministre des transports sous le régime Félix Tshisekedi.
Le porte-parole du parti Ensemble, Okende est assassiné alors que, l’un des conseiller de Katumbi et le secrétaire du même parti, Salomon Idi Kalonda est emprisonné. il y a notamment Mike Mukebayi, cadre du parti, qui est arrêté. Toujours dans ce parti, il y a le député Daniel Safu qui est en fuite.
Un autre partenaire de katumbi, l’opposant Franck Diongo, qui était aussi à la prison militaire, comme Salomon Idi Kalonda, est libre depuis ce samedi.
Aussi, certains jeunes de ce parti dont Jacky Ndala ont été interpelés puis relâchés samedi soir. Ils réclamaient que soient diligentées urgemment des enquêtes sérieuses pour mettre la main sur les auteurs ainsi que les commanditaires de crime, note une source.
Comme annoncé, des enquêteurs belges et sud-africains séjournent déjà dans la capitale congolaise, et ont rejoins ceux de la Capitale pour apporter leur contribution en vue de l’éclatement de la vérité.
Signalons que, après la mort du député d’opposition Chérubin Okende, une enquête a été ouverte. Le suspect arrêté jeudi 13 juillet n’est autre que le policier et garde du corps qui accompagnait le député mercredi en fin d’après-midi, à la Cour constitutionnelle, où il se rendait pour solliciter le report de son audition sur sa déclaration de patrimoine en tant qu’ancien ministre.
Yves Nsiala