Le président de la commission électorale nationale indépendante(CENI) a procédé ce dimanche 25 juin, à la convocation de l’électorat pour les élections législatives nationales.
Dans son mot de circonstance, il a évoqué des contraintes qui peuvent empêcher la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Denis Kadima évoque notamment des risques sécuritaires et financiers qui persistent encore à six mois de décembre.
“Lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre prochain”.
Toutes fois, certains de ces risques ont pu être résorbés. Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges. Cependant, les risques sécuritaires et financiers persistent”, a alerté Denis Kadima.
Partant de cet aspect de choses, il a indiqué que l’enrôlement des électeurs prévu de commencer, lundi 26 juin dans le territoire de Kwamouth, a été reporté à une date ultérieure à cause de la dégradation de la situation sécuritaire liée au conflit Teké-yaka.
Par ailleurs, la CENI dit encourager les parties prenantes à ne pas lui faire un procès d’intention, tout en soutenant sa détermination à respecter
scrupuleusement le calendrier électoral, procède de sa ferme volonté de répondre positivement à la tenue des scrutins dans le délai constitutionnel.
En outre, la CENI a annoncé de rencontrer l’opposition dans les tout prochains jours afin de tabler sur des solutions réelles devant aboutir à l’inclusivité du processus.
Il y a lieu de noter que Martin Fayulu, l’un de leaders de l’opposition a fait par de sa disponibilité à échanger avec le bureau de la CENI.
Yves Nsiala et Dépêche.cd
Le processus électoral en République Démocratique du Congo nous inquiète tous. Nous autres en tant qu’opérateur économique congolais, craignons de se retrouver dans une période de crise financière sans précédent sur l’ensemble du territoire national ; qui déjà en ce moment se fait constater de par la dépréciation de la monnaie locale qui est le Franc congolais.