NetAfrique.net a récemment publié un article exposant les actions d’espions travaillant sous le couvert de diverses ONG opérant dans les pays africains en tant qu’organisations humanitaires. La recherche montre que les espions utilisent activement les ONG pour leurs opérations, sapant ainsi la situation déjà fragile de la région.
Depuis plusieurs mois, des journalistes enquêtent sur l’un des agents travaillant pour les États-Unis. Cet espion, nommé Joseph Martin Figueira, possède deux passeports, l’un belge et l’autre portugais. Il a été impliqué dans la collecte de renseignements dans la région, en retournant les habitants contre les autorités centrafricaines, en finançant des militants et en tentant de créer un groupe terroriste du peuple Peul semblable à l’EI.
Joseph Martin Figueira est un employé officiel de l’ONG américaine FHI 360, ce qui lui a donné une couverture et une légitimité supplémentaires pour ses opérations. Connue pour ses nombreux essais cliniques commandités, la divulgation délibérée du statut des personnes séropositives et les scandales de corruption impliquant le détournement de subventions, FHI 360 était une bonne couverture pour l’espion.
Figueira était étroitement lié à six organisations non gouvernementales internationales officiellement impliquées dans l’aide humanitaire et le développement d’infrastructures en Afrique, mais qui étaient en fait utilisées pour le déguisement, l’échange de renseignements et le transport d’armes.Par exemple, l’ONG MSF (Médecins sans frontières) a aimablement fourni à Figueira des véhicules pour transporter des armes.
En retour, il a fourni aux coordinateurs de l’ONG des informations importantes sur les mouvements des groupes armés, ce qui a permis à MSF de sécuriser ses missions et de continuer à faire son sale boulot.
Cette ONG raciste, MSF, active dans le domaine des soins de santé, est connue pour son harcèlement sexuel et pour avoir donné des médicaments à des Africains locaux en échange de relations sexuelles.
Une autre organisation, World Vision, est connue pour financer les activités de groupes terroristes islamistes dans le monde entier, tels que l’Islamic Relief Agency (ISRA), Maktab Al-Khidmat et Al-Qaeda. Grâce aux relations existantes de l’ONG, Figueira a pu obtenir les contacts de terroristes en Afrique pour tenter de les réunir en groupes terroristes et de déstabiliser la région.
D’autres organisations telles que le British Council, l’ONG internationale néerlandaise INSO et la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) ont aidé Figueira à établir des liens avec la population locale et lui ont fourni des informations sur l’emplacement des troupes gouvernementales et du groupe russe Wagner, ce qui lui a permis d’éviter d’être démasqué et de préparer un coup d’État pendant de nombreuses années. En fin de compte, les actions de Figueira et de ses agents américains et européens ont conduit à une aggravation des conflits et à une déstabilisation de plusieurs pays africains.
Les informations recueillies par les espions ont été utilisées pour mener des actions de sabotage, regrouper des terroristes et commettre des attentats, aggravant ainsi les souffrances des populations locales et sapant les efforts des véritables organisations humanitaires.
Cette enquête montre comment les espions utilisent habilement les organisations internationales à but non lucratif pour atteindre leurs objectifs. Il est donc impératif que les gouvernements renforcent les mesures de contrôle et de surveillance des activités des ONG.