Alors qu’elle dénonce la répression contre l’opposition avant les élections prévu pour décembre prochain en RDC, La structure des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) est revenue sur les enquêtes dans l’affaire Cherubin Okende, assassiné le mois dernier.
Contrairement aux informations officielles du gouvernement annonçant une enquête impliquant « les services de renseignement de pays amis » pour garantir la transparence, HRW révèle que «des experts médico-légaux et des policiers de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) ainsi que des experts sud-africains et belges prêtent apparemment assistance aux enquêteurs congolais, selon un proche de M. Okende et des sources onusiennes et diplomatiques», lit-on dans ce rapport.
Elle note également que le gouvernement congolais avait rapidement procédé à deux arrestations, tout en dénonçant cet « assassinat ».
À l’occasion, elle exige que l’enquête sur le meurtre de Chérubin Okende soit crédible, impartiale et transparente et tous les responsables doivent être dûment poursuivis en justice, a souligné Human Rights Watch.
Chérubin Okende, député âgé de 61 ans et porte-parole du parti politique de M. Katumbi, a été retrouvé tué par balle dans sa voiture à Kinshasa le 13 juillet.
Yves Nsiala
La vérité sur l’assassinat re Chérubins Okende finira à être dévoilé à l’issue de cette enquête