Dans la province de l’Ituri, des remous agitent la surface politique, alimentés par des accusations d’intoxication contre l’administration militaire, émanant de l’Église catholique et de certains acteurs politiques, aussi bien locaux que ceux de Kinshasa. Ces allégations trouvent leur origine dans les mains habiles des manipulateurs politiques, dont le nom de Bhayo Odhipio se fait écho.
Le communicateur de l’UDPS/TSHISEKEDI, Bhayo Odhipio Jacob, émet des éloges envers l’administration militaire actuelle dirigée par le Gouverneur Militaire, le Lieutenant Général Luboya Kashima. Selon lui, cette administration incarne la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec notamment la réalisation de plus de vingt kilomètres de routes asphaltées à travers la ville de Bunia.
Toutefois, dans un contexte où les tensions entre l’Église catholique et le Lieutenant Général Luboya Nkashama Johnny s’intensifient, Bhayo exprime ses inquiétudes quant à l’efficacité de cette confrontation pour résoudre les problèmes de l’Ituri. Il appelle plutôt au dialogue et à la recherche de solutions pacifiques, soulignant l’importance d’une collaboration entre les autorités ecclésiastiques et le gouvernement provincial.
Bhayo exhorte également les groupes armés à respecter les accords de paix et à s’engager dans le processus de désarmement, démobilisation, et réintégration (P-DDRCS), soulignant que la paix est l’affaire de tous et que la province de l’Ituri a désespérément besoin de stabilité pour prospérer.
En reconnaissant les efforts du gouvernement de l’état de siège, Bhayo rappelle aux habitants de l’Ituri de soutenir et d’encourager le travail accompli, malgré les défis persistants. Il souligne que l’administration actuelle mérite des éloges pour ses réalisations, qui dépassent celles de ses prédécesseurs.
Les tensions ont été exacerbées par les récentes déclarations du gouverneur militaire, affirmant avoir été approché par des membres du clergé réclamant des fonds et proposant l’exploitation de l’or. Ces allégations ont attisé les flammes des controverses et ont ajouté un nouvel élément de discorde à un paysage déjà troublé.
Dans cette atmosphère tendue, la quête de paix et de prospérité pour l’Ituri nécessite un engagement collectif en faveur du dialogue, de la réconciliation et de la coopération. Seul un effort concerté de toutes les parties concernées pourra garantir un avenir paisible et prospère pour cette région autrefois meurtrie par les conflits.