Au moins 60 civils ont été pris en otage par les rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans la nuit du samedi 23 mars 2024, aux alentours de 1 heure du matin, dans le village de Matolo, situé dans le groupement de Babila Bakwanza, en territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri.
Selon nos sources, parmi les otages se trouvent également des chefs de village, ajoutant ainsi à l’ampleur de cette tragédie.
Christophe Munyanderu, coordinateur de la Convention pour le Droit de l’Homme, antenne d’Irumu, a exprimé sa consternation face à la présence des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de l’Armée de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) dans cette région.
« Nos forces doivent prendre des mesures adéquates pour limiter les dégâts causés par ces terroristes », a déclaré Christophe Munyanderu. Il en appelle aux gouvernements pour qu’ils frappent sans pitié ces terroristes qui sèment la désolation au sein de la population, épuisée par la nécessité de fuir à tout moment.
« Des opérations de traque doivent être menées contre ces terroristes », a ajouté Christophe, soulignant l’urgence d’une action concertée pour mettre fin à ces actes de violence.
Il est important de souligner que les territoires d’Irumu et de Mambasa sont devenus des champs de bataille et des abattoirs pour la population, victime des exactions perpétrées par les terroristes des ADF.
La situation demeure critique et nécessite une réponse immédiate et efficace de la part des autorités compétentes pour assurer la sécurité et la protection des civils dans cette région tourmentée par la terreur.
Jospin Wa Jorkim