Arrêté brutalement le 30 mai à Kinshasa et detenu par les Services Spécialisés des Forces armées, Salomon idi Kalonda Della vient d’être informé sur les motifs de son arrestation.
C’est l’état-major de renseignements militaires qu’il a rendue publique, ce lundi 05 juin 2023.
Devant la presse, le colonel Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l’état-major de renseignements militaires, a fait savoir que 3 griefs sont reprochés à ce cadre du parti Ensemble de la République.
Il s’agit notamment : la détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre, l’atteinte à la sûreté de l’État et l’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.
« Devant les magistrats, la personne suspecte est présumée innocente. Donc, jusqu’à la preuve du contraire, il est présumé innocent. Mais, nous avons des faits pour lesquels il est poursuivi. Nous le poursuivons pour incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, nous le poursuivons également pour détention illégale d’arme et des munitions de guerre et nous le poursuivons pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Voilà les trois chefs d’accusation que nous avons mis à la charge de monsieur Salomon », a-t-il révélé.
Et d’ajouter : : “Salomon SK Della Kalonda était porteur d’une arme à feu le 20 mai lors de la marche de l’opposition. Il s’est permis de se sécuriser par les éléments de l’armée sans autorisation. Il était en contact avec les officiels M23 et Rwandais. L’un des objectifs était de renverser le pouvoir et d’y installer un ressortissant katangais. Il avait des contacts avec Runiga Jean Marie, Vincent Karega, des proches de Kaberebe et autres…”.
Pour l’infraction d’atteinte à la sûreté de l’État, cet officier FARDC a dévoilé que Salom SK Della entretient des contacts avec le M23 et les officiels rwandais dans le but de renverser le régime en place en RDC.
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili. Les raisons de cette arrestation ne sont pas encore connues. On ignore aussi l’endroit où est conduit Salomon Idi.
Ci-dessous les griefs reprochés à Salomon Idi Kalonda
1. la détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre,
2. l’atteinte à la sûreté de l’État
3. L’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.
La Rédaction
deo gratia