L’Organisation Panafricaniste Mondiale, (OPAM-WOPO), en partenariat avec la Fondation Selembe Abébé Bikila et d’autres institutions africaines, a procédé à la reprise des travaux du 9e Congrès panafricain sous le thème : Création des États-Unis d’Afrique.
C’était au cours d’une séance plénière ce jeudi 25 mai 2023, à la Salle rouge du Ministère congolais des affaires étrangères à Kinshasa, dans la municipalité de la Gombe.
En l’absence de son Président du Bureau, Saïd Larifou, ce congrès a été présidé par José Kongolo, vice-président du Bureau et également Vice-président de la structure OPAM-WOPO.
L’Ordre du jour a porté sur la création de commissions chargées de prendre en charge chaque projet de texte présenté aux Congressistes.
L”ouverture des assises du 9è Congrès panafricain s’est déroulée par visioconférence, le 20 mai 2023, sous la présidence du Me Saïd Larifou et a permis la participation de délégation des Amériques du Nord et latine, de l’Europe et de l’Afrique.
Les organisateurs du Congrès de Kinshasa insistent sur le contexte qui les ont conduit à aborder la thématique de “Création des États-Unis d’Afrique”, en arguant que la planète vivait une période de fortes agitations et de reconfiguration géostratégique. Ils soutiennent que l’Afrique se doit de reprendre sa place dans l’Histoire, à la seule condition de s’unir et de s’organiser en État fédéral.
“Vous avez aujourd’hui une confrontation au niveau de l’Europe entre la Russie et le bloc de l’OTAN autour de l’Ukraine (…) c’est tout simplement cet écho de confrontation de vision du monde. Vous avez d’un côté ceux qui pensent que le monde doit demeurer dans l’ordre américain né de la fin de la 2eme guerre mondiale et de l’autre côté, la Russie et ses alliés qui pensent à la fin de cet ordre américain en vue de l’éclosion d’un monde multipolaire dirigé par le consensus de gouvernements », a dit le Vice-président de l’OPAM José Kongolo.
Pour lui, la création des États-Unis, relève avant tout de la compétence des politiques qui sont vêtues du pouvoir légal.
Ces dirigeants doivent s’organiser et s’accorder pour un État fédéral qui permettra la mise en œuvre d’une vison auto-référentielle des États-Unis d’Afrique, à l’instar de l’Union européenne avec le Traité de Maastricht.
Le 9è Congrès panafricain de Kinshasa a été marqué par la production des bases textuels sur lesquelles les dirigeants africains d’aujourd’hui ou de demain pourront s’appuyer pour conclure une convention ou un traité de création des États-Unis d’Afrique.
La Séance plénière a été sanctionnée par des déclarations des organisations pan-africanistes, des pauses musicales et poétiques.
À cette deuxième journée, la présence remarquée du Griot Olivier Sangi, Directeur de publication du Centre d’études et de recherche sur les valeurs africaines.
Au terme de la journée, le Bureau conduit par son Vice-président José KONGOLO a annoncé la clôture du 9è Congrès panafricain pour août 2023, à Kinshasa.
Signalons que la thématique abordée par les organisations et mouvements pan-africanistes lors des assises de Kinshasa est différente de celle abordée par un 9è Congrès conquérant annoncé pour 2024, à Lomé, par le Ministère togolais des affaires étrangères et dont le lancement a eu lieu le 22 mai 2023, avec notamment le soutien de l’Union Africaine
La Cellule de communication de l’OPAM-WOPO