Dans une réunion cruciale mardi dernier, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a échangé des perspectives vitales avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix. L’ordre du jour était d’une importance capitale : le plan de désengagement progressif de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et l’insécurité persistante dans l’Est du pays.
Jean-Pierre Lacroix a exprimé un engagement sans faille envers la réussite du désengagement de la MONUSCO, tel que recommandé par le Conseil de sécurité de l’ONU l’année précédente.
« Nous travaillons activement ensemble pour garantir que les objectifs d’un désengagement réussi soient pleinement atteints », a-t-il déclaré.
Cependant, au milieu des discussions sur le désengagement, l’attention s’est également portée sur la situation sécuritaire précaire dans l’Est de la RDC. Lacroix a souligné que l’ONU reste fermement engagée à alerter la communauté internationale et le Conseil de sécurité sur les dangers qui persistent dans cette région.
« Nous sommes déterminés à ce que le Conseil de sécurité soit régulièrement informé des dangers de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC », a-t-il affirmé, mettant en lumière l’engagement continu de l’ONU envers la paix et la sécurité dans la région.
En outre, Lacroix a exprimé la disponibilité de la MONUSCO à soutenir la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC, la SAMIDRC. Cette coopération renforcée entre les organisations régionales et internationales témoigne de l’engagement collectif à promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.
Dans un contexte où l’Est de la RDC continue de faire face à des défis sécuritaires complexes, cette réunion entre Tshisekedi et Lacroix revêt une importance cruciale.
Les engagements pris par l’ONU à travers Jean-Pierre Lacroix renforcent l’espoir d’un avenir plus stable et plus sûr pour les communautés touchées par les conflits dans cette région tourmentée.
Yves Nsiala