Le Mis dos au mur dans l’assassinat de Chérubin Okende, ancien porte-parole du parti d’opposition “Ensemble pour la République ”, le gouvernement congolais a de manière rigoureuse réfuté les allégations émises dans un rapport de l’agence nationale des renseignements (ANR) publié par deux médias internationaux dont RFI et Jeune Afrique.
Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a soutenu lors d’un briefing de presse animée avec son collègue de l’EPST, lundi 4 septembre, que ce document est “totalement faux ”.
La bouche autorisée de l’État congolais a de manière systématique révélé que les inscriptions répertoriées sur l’entête de ce document comportent une faute qui de manière sûre révèle le caractère douteux de ce rapport.
A l’en croire le manque la lettre “e“ sur l’inscription “sécurité intérieure”, prouve à suffisance que ce document est faux. Ce, avant de poser la question de savoir si “vous êtes sûr que ce rapport est de l’ANR?”.
Dans l’entendement du gouvernement, ce rapport a été publié de manière prématurée avec intention de manipuler l’opinion dans l’orientation de l’enquête encore en cours.
Ce faisant, Patrick Muyaya a laissé entendre que le gouvernement va, par l’entremise du ministère de l’intérieur, exprimé sa désapprobation auprès de ces médias à l’égard des faits rapportés pour obtenir une rectification.
Découvert mort à bord de son véhicule abandonné vers le route poids lourd à Kinshasa le 13 juillet, le rapport publié par ces deux médias renseigne que l’ancien monsieur des transports Chérubin Okende aurait été tué asphyxié dans un sac plastique, dans les locaux de la Demiap.
A en croire ces médias, ce ministre aurait fait le frais des querelles d’une parcelle acquise mais disputée avec une haut gradé de l’armée.
Cédric BEYA, DÉPÊCHE.CD