Les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), communément appelés « Wazalendo », ont été interdits de circuler avec des armes dans la ville de Goma, suite à une réunion impliquant les autorités de l’état de siège, les Wazalendo, la société civile et des défenseurs des droits humains, facilitée par la MONUSCO.
Le gouverneur militaire ad intérim du Nord-Kivu a souligné que les commandants des Wazalendo doivent désormais se positionner sur les lignes de front pour assister les forces de défense et de sécurité dans l’assainissement de la ville. Cette décision a été prise après une prise de conscience sur les principes du droit international humanitaire lors de la réunion.
« À l’issue de la réunion et des notions qui nous ont été transmises par la société civile et la MONUSCO, nous avons pris un certain nombre de décisions. C’est qu’on ne doit plus voir un commandant VDP en ville avec une arme. Et les états-majors VDP doivent aller au-delà de la population, et donc, devant les FARDC. À ce moment-là, nous avons la possibilité de bien assainir la ville avec les forces de défense et de sécurité », a martelé l’Autorité provinciale.
Les membres de la société civile ont exprimé leur satisfaction quant à ces mesures, soulignant l’importance de leur application stricte pour garantir le respect des droits de l’homme.
Les éléments des VDP provenant d’autres provinces ont également été impliqués dans ces discussions. Ces actions font suite à une série d’incidents violents, notamment des fusillades et des braquages, ayant entraîné la mort d’au moins 10 personnes en moins de 72 heures à Goma.