Le Vice-premier ministre de l’intérieur Peter Kazadi est revenu sur plusieurs questions d’actualités, dont le communiqué de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) interdisant les agents du ministère de l’Intérieur de se présenter aux bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC).
C’est lors d’un briefing à la presse ce lundi 10 juillet, animé par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
D’après Peter Kazadi, il ne s’agit pas d’une ingérence dans le travail de la CENI mais son ministère se conformait aux prescrits de la loi de finances qui lui reconnaît le rôle d’encadrer aussi les recettes issues de dépôt des candidatures lors des élections.
De ce fait, le ministre de l’intérieur accuse la CENI la CENI d’avoir agi par émotion.
« La Commission électorale nationale indépendante a agi par émotion, il y a de l’émotion et du sensationnel. La loi des finances institue l’organe taxateur comme habilité à contresigner les bordeaux de la DGRAD en vue d’encadrer les finances, l’argent que l’on paye par les candidats et le taxateur en la matière c’est mon ministère, à travers son secrétariat général en charge des questions des partis politiques. C’est comme ça que mon secrétaire général, en vertue de la loi des finances qui l’oblige à mobiliser et encadrer les recettes a déployé des gens avec un ordre de missions clair, l’encadrement des recettes générées par le dépôt des candidatures, ce qui fait que tout citoyen respectueux des lois de son pays et surtout des citoyens qui veulent de la transparence en matière financière ne peut pas s’opposer », a-t-il fait remarquer.
Et de poursuivre :
« C’est malheureux que la CENI ait agi par émotion, peut-être qu’elle n’avait pas l’information. La DGRAD qui est aussi un corps totalement étranger à la CENI est acceptée dans les installations de la CENI et personne ne crie à l’ingérence. La DGRAD est un service ordonnateur et lorsque vous regardez les bordereaux, c’est écrit service taxateur et puis service ordonnateur, les deux services doivent apposer leurs signatures sur les documents, c’est un travail qui peut se faire dans les bureaux de la CENI si la CENI le veut ou en dehors de la CENI pour vu que le paiement soit canalisé, encadré en faveur de la caisse de l’État, il ne s’agit nullement d’une ingérence dans le travail de la CENI ».
Il y a peu, dans un communiqué de presse, la centrale électorale avait formellement condamner la présence des agents du ministère de l’intérieur aux BRTC, tout en indiquant que « collaborer avec les autres institutions du pays mais ne tolère pas leur immixtion dans la gestion des opérations électorales ».
La Rédaction