La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) procédera, ce 1er septembre, à la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
C’est ce qu’a annoncé le Rapporteur de la centrale électorale, Patricia Nseya à travers un communiqué de presse parvenu à POLITICO.CD ce mardi 22 août.
La CENI réitère sa « ferme volonté »d’organiser les élections combinées, dans le délai constitutionnel, en date du 20 décembre prochain.
« Le glissement ne fait pas partie de notre vocabulaire à la CENI. À tort ou à raison, la CENI a été accusée de beaucoup de choses, notamment d’opacité dans la gestion électorale, de non-transparence dans la gestion financière, de manque d’intégrité dans le chef des animateurs de la Centrale électorale etc. Conséquence : beaucoup de congolais ne croient pas que la CENI peut réaliser un travail de qualité », avait déclaré Denis Kadima.
D’après le numéro 1 de la CENI, son équipe tient compte de toutes les observations et recommandations de tout le monde, surtout des missions d’observation électorale, tout qui lui parvient à travers le cadre de concertation pour se mettre résolument au service de l’électorat congolais.
«On ne peut organiser les élections sans déterminer au préalable le lieu où les gens doivent aller voter ou se faire enrôler. Très souvent, ces centres sont logés dans les écoles et centres de santé. L’exercice mené jusqu’ici vise à établir les endroits où voter. Et la tâche essentielle a consisté à réduire au maximum cette distance au moins 5 km, sinon 10 km au maximum, pas au-delà. Cependant, l’installation d’un centre de votre tient compte du poids démographique mais aussi des zones de conflit», avait par ailleurs précisé Denis Kadima.
Christian Okende, POLITICO.CD