“Les élections sont libres”, a déclaré Félix Tshisekedi au Financial Times à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, affirmant que les accusations de corruption entourant le vote du 20 décembre sont “du bruit provenant de l’opposition que la communauté internationale souhaite entendre”.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, rejette les discussions sur une élection présidentielle truquée.
Il assure que les élections prévues ce mois-ci dans le plus grand pays d’Afrique subsaharienne seront “transparentes et démocratiques”, malgré les craintes de manipulations pour assurer son deuxième mandat.
Félix Tshisekedi a affirmé qu’en cas de victoire légitime d’un autre candidat, il sera obligé de respecter ces résultats, parce que ça relève de la démocratie.
“Si c’est quelqu’un d’autre qui l’emporte et que j’ai vraiment perdu de manière légitime…..(alors) c’est la démocratie et nous devons accepter la défaite” Félix Tshisekedi.
Ces déclarations interviennent alors que des allégations d’irrégularités dans le registre des électeurs et la transmission des résultats persistent. Des opposants contestent le processus, et l’Union européenne vient d’annuler sa mission d’observation en raison de “contraintes techniques”.
Yves Nsiala