Le Président Félix Tshisekedi a échangé, mardi à NewYork, avec la presse internationale, lors d’une conférence de presse en marge des travaux de la 78e session de l’Assemblée générale 2023. Cette activité était placée sous le thème du renforcement des relations entre la RD Congo et les États-Unis d’Amérique.
Au cours ces questions-réponses, le Chef de l’État a réagi pour la première fois sur l’affaire opposant le conseiller principal de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda et la justice Congolaise.
Peu avant, Félix Tshisekedi a précisé qu’il tient à la séparation des pouvoirs et, en même temps, il tient au respect des droits des personnes qu’on interpelle.
Toutefois, Il a expliqué que quant à ce cas, malheureusement la RDC est en situation de guerre imposée par le Rwanda, » la justice est en train de s’intéresser de très près aux accointances qui pourraient exister entre cette personne et nos agresseurs », a-t-il dit.
À lui de lâcher : » Donc, j’espère que c’est clair ».
Il a également fustigé les accusations de dictature par certaines opinions tant nationales qu’internationales lorsqu’il y a des arrestations en Afrique, alors qu’en Occident pour les mêmes circonstances, il n’y a rien d’anormal.
Il convient de rappeler que l’Ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat, Dany Banza Maloba, est accusé d’avoir tenté de piéger Salomon Della Kalonda.
C’est ce que révèle le Mémoire Unique des avocats du Conseiller Spécial de Moïse katumbi déposé ce lundi à la Cour militaire de Kinshasa, siégeant dans la prison militaire de Ndolo ce lundi.
Pour cette cause, la Cour a, de son côté, renvoyé l’affaire au 25 septembre sur demande du ministère public pour réagir à ce mémoire unique des avocats de la défense.
Le conseiller spécial de Moise Katumbi est poursuivi pour détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre, incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline et atteinte à la sûreté de l’État.
BREVE.CD
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