En fuite depuis 2021, Le général congolais John Numbi, prend la parole et revient sur plusieurs questions d’actualités en RDC, dont l’accord Kabila-Tshisekedi de 2018 et menace le Président congolais en place.
« Un accord gravement mis à mal par Félix Tshisekedi… tous les témoins sont encore vivants à l’exception des Généraux Kahimbi et Mukuntu», a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Autant nous lui avons donné le pouvoir autant nous sommes capables de le lui reprendre ». L’ancien inspecteur général de l’armée previent que « seul le fabricant du monstre est capable de le réduire ».
D’après John Numbi, » Le pouvoir de Félix Tshisekedi a été caractérisé par des antivaleurs et des maux ». Dans la foulée, Il appelle à la désobéissance de l’armée et de la police face au « danger » que représente Félix Tshisekedi.
De ce fait, il cite notamment la corruption institutionnalisée, le tribalisme à outrance, la prédation des richesses, assassinats politiques, les crimes d’Etat au Katanga et à l’est de la République, l’affaiblissement de l’armée et du système de défense par le tribalisme et Violation des droits de l’homme.
En réaction, Tina Salama, porte-parole du Président de la République, s’en prend à cet ancien général d’armée, John Numbi, qui était jusqu’à fin 2021 le plus haut gradé de l’armée :
« Ses blasons ne sont à la hauteur que de ses crimes. Chebeya, BundudiaKongo etc … le faux général autoproclamé a la conscience bien chargée » a-t-elle répondu dans un tweet.
Le général congolais John Numbi, mis en cause pour son implication présumée dans l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire et de son chauffeur à Kinshasa en juin 2010 a quitté la République démocratique du Congo (RDC) pour se réfugier au Zimbabwe voisin, selon plusieurs sources.
En RDC, le général John Numbi, ancien chef de la police et de l’inspection général des forces armées, est activement recherché par la justice militaire.
À en croire certaines indiscrétions, Kinshasa aurait demandé, son extradition aux autorités zimbabwéennes dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
Yves Nsiala