À travers un communiqué rendu public ce 29 mai, les quatres leaders de l’opposition et candidats à l’élection présidentielle prochaine, condamnent entre autres le passage en force avec la programmation à l’Assemblée nationale de l’examen et l’adoption du projet de loi sur la répartition des sièges en vue de matérialiser la fraude électorale à grande échelle que nous n’avons cessé de décrier.
Selon ces opposants, la présentation de la loi sur la répartition des sièges sur la base d’un fichier corrompu sans audit par un tiers de confiance est une escalade dans la voie de la mise en œuvre du plan de fraude.
De ce fait, pour adapter le processus aux exigences constitutionnelles et légales de transparence, d’impartialité, de liberté et d’inclusivité, les opposants, les opposants exigent les correctifs nécessaires, ci-après :
1) Procéder à la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées. Ce cabinet doit être recruté au terme d’une procédure claire, régulière et sans aucun privilège et conflit d’intérêt :
2) Restructurer la CENI, en respectant le droit des parties prenantes à désigner librement leurs représentants:
3) Recomposer la Cour constitutionnelle dans le respect de la loi, en lui assurant toute son indépendance.
Martin Fayulu, Moïse Katumbi Matata Ponyo et Delly Sessanga affirment que sans ces correctifs, il est difficile d’avoir des élections crédibles.
“Le peuple congolais n’acceptera aucun résultat fabriqué par la CENI pour le substituer aux observations et aux résultats issus des urnes à la fin des élections de décembre 2023. Il prendra entièrement ses responsabilités face à l’histoire”, lit-on dans ce document.
Par conséquent, pour barrer la route aux résultats qui seront issus de cette fraude électorale en décembre prochain, ils rappellent que la population congolaise pourraient notamment recourir à l’article 64 de la Constitution.
“Rappelons que l’article 64 de la Constitution impose à tout congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation de la Constitution”.
Par ailleurs, l’opposition promet de continuer “sans cesse à sensibiliser les congolais et congolaises et à les mobiliser dans la lutte contre la fraude électorale, en multipliant des actions sur l’ensemble du territoire national pour faire barrage à la volonté de M. Kadima d’instrumentaliser la CENI pour donner un nouveau mandat usurpé sur base d’un fichier électoral corrompu et d’un processus restreignant l’espace politique d’expression”.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué !

