Jean-Marc Kabund, l’ex vice-président de l’Assemblée nationale a été sur tous les champs ce lundi à la Cour de cassation.
Devant les juges et le ministère public, il a dénoncé la mauvaise gouvernance et balancé plusieurs révélations.
“Quand j’étais premier vice-président de l’assemblée nationale, j’avais 58 policiers commis à ma sécurité”, a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : “Si les opposants ne peuvent dire que le gouvernement a échoué parce que ça vexe le gouvernement, si on ne peut pas dénoncer l’insécurité à l’est, si on ne peut pas dénoncer la misère du peuple, la corruption, le détournement…que reste t-il alors de l’opposition ? Je suis victime d’un procès politique. Comment expliquer que les PV de mes auditions devant la justice se sont retrouvés à l’ANR”,
Douze chefs d’accusation pèsent sur lui, notamment l’outrage envers le Parlement, le Gouvernement et la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs.
Ces infractions auraient été commises par le biais d’une déclaration faite par l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale lors d’une conférence de presse tenue le 18 juillet 2022.
La première audience du procès du député national et candidat déclaré à la présidentielle, Jean-Marc Kabund, s’est déroulée ce lundi à la Cour de cassation.
BREVE.CD