Cette affaire secoue l’opinion congolaise ! Eric Nkuba Shebandu, également connu sous le nom de Malembe, conseiller politique et stratégique du président de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), Corneille Nangaa, a été arrêté et présenté à la presse à Kinshasa.
Dans sa déposition, Nkuba a mentionné plusieurs personnalités politiques et militaires parmi ses contacts, dont Claudel Lubaya, Joseph Olenghankoy et Patient Sayiba.
En réaction à ces allégations, Claudel Lubaya, député national honoraire et président de l’Union Démocratique Africaine originelle (UDA-O), a exprimé son indignation. Il a rejeté catégoriquement ces accusations, affirmant qu’elles portaient atteinte à son honneur et sa dignité. Il a réaffirmé son engagement envers une opposition républicaine et non violente, dans le respect de la Constitution et des lois de la République.
« Ce n’est pas parce que je ne partage pas les points de vue du pouvoir en place que je serai tenté de prendre des raccourcis », a écrit Claudel Lubaya.
De son côté, Patient Sayiba Tambwe, ancien Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM), a qualifié ces accusations de comédie montée. Il a dénoncé le bureau de renseignement militaire (Ex DEMIAP) pour avoir prétendument mis les paroles dans la bouche d’un détenu afin de l’impliquer dans un soutien à l’AFC. Sayiba a souligné qu’il ne connaissait pas Eric Nkuba et a déclaré que cette mascarade visait à le salir, mais qu’elle avait échoué.
« Il est évident que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve sieur Éric Nkuba. Ses propos sur ma personne n’engagent que lui et ceux qui lui ont mis dans la bouche les noms et les paroles à prononcer au cours de cette vaste farce. Pareil montage ne peut se concevoir que dans une dictature ; celle que je dénonce chaque jour. Et si l’objectif de cette mascarade est de me salir, ils ont complètement raté leur coup. Si c’est pour m’intimider plus qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici, là aussi c’est une peine perdue », a-t-il fait savoir dans un message publié sur son compte X.
Cette affaire intervient après les révélations du ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula, sur un plan du M23 soutenu par l’armée rwandaise pour étendre son influence au-delà du Nord-Kivu. Lutundula a affirmé que ce plan, en collaboration avec l’AFC, cherchait à convaincre l’opinion nationale et internationale que le Rwanda n’était pas impliqué dans la crise actuelle en République Démocratique du Congo.
BRÈVE.CD