Un incident a secoué le quartier Gombe ce samedi, où une intervention non annoncée a conduit à la destruction d’un mur au sein de la résidence de l’ex-président Joseph Kabila. L’événement a provoqué la colère de nombreuses personnalités proches de l’ancien chef de l’État, notamment Ramazani Shadary, le secrétaire permanent du PPRD.
Selon Shadary, les individus en question se sont présentés sans aucun document officiel, clamant agir sur ordre du président en exercice, Felix Tshisekedi.
« Nous sommes dans quel pays où vous vous introduisez dans la résidence de quelqu’un sans l’informer, sans une notification ? », s’insurge-t-il, condamnant ce qu’il qualifie d' »intimidation » envers Joseph Kabila.
Parmi les autres figures de marque présentes à la résidence pour soutenir Kabila, on note sa sœur jumelle Jaynet Kabila, mais aussi Félix Momat, Boniface Balamage et Jean Marie Kassamba.
Si cet incident a suscité de vives réactions, il convient de mentionner que ce n’est pas seulement la résidence de Kabila qui a été touchée par cette controverse. À quelques pas, la famille Damseaux, bien connue pour sa propriété du Group Orgaman, s’est elle aussi retrouvée prise dans cette tourmente. La propriété des Damseaux, d’une importance historique et érigée depuis 1940, est aussi au cœur de cet enjeu foncier.
En effet, ce samedi matin, des camions de construction et des militaires ont surpris tant les résidents que le personnel de sécurité de la résidence GLM. Leur objectif : établir un passage à travers la résidence pour accéder à d’autres terrains, qui, d’après les rumeurs, appartiendraient à des hauts dignitaires du pays.
Le contexte de cette confrontation soulève de nombreuses questions quant à la transparence des projets d’urbanisme dans la zone. Si les ambitions des acteurs impliqués restent floues, les répercussions sur les relations entre les familles influentes telles que les Damseaux et l’élite politique du pays sont palpables.
ACTUALITÉ.CD