La liberté de la presse est à nouveau au centre des préoccupations en République démocratique du Congo (RDC) suite à la suspension du journaliste Israel Mutombo par l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC) pour une durée de 6 mois.
Cette décision fait suite à une plainte déposée par le ministre Nicolas Kazadi, accusant Mutombo de manque de courtoisie, de politesse, et d’un refus obstiné d’accorder un droit de réponse.
« s’est montré d’un manque de courtoisie, de politesse et d’un orgueil sans pareil en refusant d’accorder », accuse-t-on Mutombo dans ce document.
Tout part du fait que Sango, le directeur de BOSOLO NA POLITIK, aurait refusé de donner la parole au ministre des finances, suscitant ainsi la colère de celui-ci.
En outre, Mutombo est accusé d’avoir manqué de considération envers le Tribunal des pairs, organe de régulation de la presse en RDC.
Le tribunal a pris la décision de suspendre Israel Mutombo pour une durée de six mois, une mesure qui soulève des questions sur la liberté d’expression et le respect des journalistes dans le pays.
Cette suspension est-elle une atteinte à la liberté de la presse ou une mesure légitime pour garantir le respect des normes éthiques et professionnelles ?
BRÈVE.CD