S’adressant à l’Assemblée générale des Nations Unies mardi, Félix Tshisekedi, Président de la RD Congo, a insisté sur le retrait accéléré de la MONUSCO sur le sol Congolais après avoir démontré son incapacité à faire face aux rébellions et conflits armés “qui déchirent ce Pays et la région de grands lacs, ni à protéger les populations civiles”.
D’après le Chef de l’État Félix Tshisekedi, le retrait progressif de la MONUSCO est une étape très nécessaire pour consolider le progrès que son pays a déjà réalisé.
“Après plus de deux décennies de présence, il est temps pour nôtre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité. Nous sommes reconnaissants avec la communauté internationale et les Nations-Unies pour leur soutien et leur partenariat, mais nous sommes également conscients que le retrait progressif de la MONUSCO est une étape nécessaire pour consolider le progrès que nous avons déjà réalisé”, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter: “Cependant, il est à déplorer que les missions de maintien de la paix déployées sous une forme ou une autre, depuis 25 ans en RDC n’ait pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent ce Pays et la région des grands lacs, ni à protéger les populations civiles. Aussi, le projet de retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO annoncé depuis 2018 dont le plan de transition a été adopté en 2021, devient-il anachronique au regard de l’évolution des contingents politiques, sécuritaires et sociales actuels”.
Sur ce, indique Tshisekedi, “Il est donc illusoire et contre productif de continuer à s’accrocher au maintient de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci. Par ailleurs, l’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations-Unies, d’avantage en phrase avec les nos réalités actuelles”.
Pour ce faire, en sa qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de son pays, de la Bonne tenue de la nation, ainsi que du bien être de ses concitoyens, le Président Tshisekedi “instruit le gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accélérer de la MONUSCO de la RDC en ramenant le début du retrait progressif de Décembre 2024 à décembre 2023″.
Dans cette lancée, Tshisekedi invite le conseil de sécurité des Nations-Unies de sanctionner tous les auteurs de crimes perpétrés dans la partie Est de la RD Congo.
Nous y reviendrons dans la matinée !
BREVE.CD