Une note interne de l’Agence nationale de renseignements (ANR) révélée ce jeudi par Jeune Afrique, retrace les circonstances de l’assassinat de l’ancien ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement.
Alors que les résultats de l’autopsie sur le corps de Chérubin Okende, retrouvé mort criblé de balles, le 13 juillet dans son véhicule, se font toujours attendre et que l’enquête tire à longueur, l’Agence nationale de renseignements avait déjà détaillés les circonstances de sa mort depuis le 14 juillet.
Selon cette note interne de l’ANR, Chérubin Okende est mort par « étouffement » entre les mains de renseignements militaires ex-Demiap.
Ces derniers, arrivé dans un véhicule Land cruiser selon des enfants de la rue consultés par l’ANR, l’avaient appréhendé au parking de la Cour constitutionnelle.
« Selon les témoignages récoltés auprès des enfants de la rue appelés communément Shegués, en date du 12 juillet 2023 vers 16 heures, Chérubin Okende était aperçu au parking de derrière de la Cour constitutionnelle longeant vers Maisha Park, écrivent-ils. Ceux-ci l’ont approché seul dans son véhicule et, comme d’habitude, il leur avait donné de l’argent après l’avoir loué et vanté comme ils le font habituellement. »
« Des informations reçues par la suite, affirment les enquêteurs de l’ANR, il revient que l’honorable Okende fut l’objet des menaces et intimidations, attitudes non acceptées par celui-ci qui a réagi par des injures proférées à l’égard de ses bourreaux. En réaction à son comportement, les éléments qui [le] menaçaient ont fini par cagouler sa tête par un sachet et, ainsi, il a trouvé la mort à la suite de l’étouffement. »
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