Le Burundi a organisé ce mercredi le 21e sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). La situation sécuritaire dans l’est de la RD Congo a été au menu de ces assises.
Plusieurs chefs d’États et ministres étaient présents pour étudier aussi une éventuelle prolongation de la force est-africaine déployée dans la zone, notamment pour lutter contre la rébellion M23.
Il ressort de ces assises, la Communauté des États d’Afrique de l’Est a finalement prolongé le mandat de la force régionale jusqu’au 8 septembre, notamment pour consolider les gains obtenus sur le terrain, dit le communiqué.
Cependant, d’ici au 15 juin, le secrétariat de l’EAC devra constituer une équipe composée d’un brigadier général issu de chaque contingent sur le terrain, afin d’évaluer l’application du mandat de la force. Un rapport devra être soumis dans les 90 jours.
En effet, Kinshasa exigeait que l’action de la force soit auditée. La RDC estime que certains contingents n’étaient pas assez « offensifs » envers le M23, voire avaient instauré une sorte de collaboration avec les rebelles, violant ainsi leur mandat de départ.
Parmi les huit chefs d’État de l’EAC, seuls Evariste Ndayishimiye du Burundi, président en exercice de l’EAC, et son homologue William Ruto du Kenya étaient présents.
Le Premier ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente, ainsi que le directeur du renseignement militaire, le Major Général Vincent Nyakarundi, représentaient le Rwanda.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, était quant à lui représenté par Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre chargé de l’Intégration régionale.
Nous y reviendrons dans la matinée !
La Rédaction
Désolé vraiment avec cette assise
Nous abandonnés à notre propre sort.