En tout cas, c’est ce qu’a fait savoir ce samedi, la Secrétaire Générale du parti Alliance des Démocrates pour une nouvelle République (ADN), Odette Hungula, dans un communiqué de presse parvenu à BRÈVE.CD.
En effet, soutient-elle, « cette décision difficile survient suite à une divergence de conviction de dernière minute qui remet en question notre capacité à poursuivre notre engagement au sein de cette coalition ».
Par cette divergence, le parti ADN se réfère à la dernière décision de l’opposant Martin Fayulu, ce samedi 30 septembre, visant à déposer sa candidature à la présidentielle prévue le 20 décembre prochain. Pourtant, lundi 19 juin, au cours d’une conférence de presse, M. Fayulu avait annoncé que lui et son parti, ne déposeront pas les candidatures à tous les niveaux tant que le fichier électoral ne sera pas audité par un cabinet indépendant.
« Depuis le début de notre participation à cette coalition, nous avons travaillé avec dévouement pour représenter les intérêts de notre nation et de ses citoyens. Malheureusement, une question de principes fondamentaux s’est posée récemment, et malgré nos efforts pour trouver un terrain d’entente, nous n’avons pas pu résoudre cette différence de manière satisfaisante avec nos partenaires dans la coalition », lit-on dans ce document.
Désormais retiré de LAMUKA, le Parti ADN exprime toutefois, sa gratitude envers ses partenaires de coalition « pour leur coopération constructive et le temps que nous avons passé à travailler ensemble ».
Et d’ajouter : « Cependant, en tant que parti politique porte étendard, nous avons la responsabilité première envers le peuple, la nation et envers nos convictions profondément enracinées ».
Ce parti politique de l’opposition indique à ce fait, que son départ de la coalition n’est pas synonyme de tourner le dos à ses responsabilités envers son pays, la RDC.
« Bien au contraire, nous continuerons à travailler avec ardeur pour défendre les principes qui nous sont chers et pour représenter fidèlement les intérêts du peuple dans l’instauration d’une vraie démocratie et d’un réel Etat de droit dans notre pays, la République démocratique du Congo ».
Par ailleurs, l’ADN regrette profondément cette décision de dernière minute, mais il croit « fermement qu’elle est nécessaire pour préserver l’intégrité » de son engagement politique.
Par la même occasion, il dit rester ouverts au dialogue et à la coopération avec d’autres forces politiques et sociales partageant ses convictions, dans l’intérêt supérieur de la nation congolaise.
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