Alors que l’opposition congolaise ne jure que sur l’audit externe du fichier électoral, pour le processus électoral en cours en RDC, le président de la CENI s’y oppose catégoriquement.
C’était lors d’une plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) siégeant ce vendredi 07 juillet autour notamment de la proposition des quatre candidats de l’opposition qui exigeaient un nouvel audit du fichier électoral, contestant la qualité des personnalités qui ont réalisé ce travail en mai après le désistement de l’OIF.
« La Plénière de la CENI trouve ainsi illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide. Enfin, diligenter une nouvelle mission d’audit externe du fichier électoral risquerait d’éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023. », dit la CENI qui rejette officiellement et sans surprise une revendication de l’opposition.
Et d’ajouter : « Hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission ».
La CENI est très critiquée par l’opposition politique pour son recensement des électeurs et l’audit du fichier électoral.
Certains opposants, tels que Martin Fayulu, exigent un audit approfondi et la reconstitution des listes électorales avant la tenue des élections.
Ces préoccupations, selon les opposants congolais, soulignent l’importance d’un processus électoral transparent pour garantir la crédibilité du résultat et prévenir toute fraude potentielle.
Yves Nsiala