Le Centre de réflexion juridique de la lutte contre l’impunité (CRJLI), vient d’exprimer son indignation face à la répression brutale de la marche organisée par l’opposition ce samedi à Kinshasa, par la police nationale congolaise appuyée par l’armée.
Dans une vidéo devenue virale sur la toile suscitant d’indignation publique, l’on voit un mineur torse nu, entrain d’être bastonné et violenté par les forces de l’ordre.
Dans une déclaration, Me Franck Kalolo, coordonnateur du CRJLI annonce qu’il va porter plainte dès ce lundi à charge des autorités de la police congolaise et des organisateurs de la marche de l’Opposition de ce samedi.
Il a dénoncé des violations flagrantes de droits de l’homme sur les mineurs et les professionnels des médias. Cette plainte qui sera déposée au parquet général près la cour de cassation, c’est pour que les auteurs de ces barbaries répondent de leurs actes.
“Une plainte sera déposée dès ce lundi contre les organisateurs de la marche, mais aussi contre les policiers pour violations flagrantes de droits de l’homme. Ils ont mis violés les droits des mineurs. La vidéo circule où un mineur et marginalisé et tabassé. Au-delà de tout, même contre la liberté de la presse, parce-qu’il y a eu des journalistes blessés pendant qu’ils exerçaient paisiblement leur métier”, a-t-il déclaré.
Signalons que le gouvernement congolais, par l’entremise de son ministre des Droits humains a condamné cette répression policière survenue ce samedi à Kinshasa.
Yves Nsiala
Je me demande pourquoi la plainte doit concerner les organisateurs de la marche pendant qu’il est bien visible dans la vidéo que c’est les agents de “l’ordre”qui sont entrain de bastonner l’enfant ?
Voilà, c’est là que le bas ventre fait très mal.. qui sont sensé protéger frappent comme des sauvages…. cela montre une manque de discipline et une manque de bonne formation pour contenir une foule. Faut- il encore entrer dans l’armée pour corriger certaines choses or le pays est trop vaste? c’est malheureux quand même car on est tous des humains mais on vit comme des sauvages parfois….