La réaction du gouvernement n’a pas tardé 24 heures après la dernière adresse de Moïse Katumbi à la nation au sujet de la validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle.
Au cours d’un briefing de presse le jeudi 02 novembre dernier, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, accuse ce candidat président de la République d’être incapable de pointer du doigt le Rwanda derrière l’agression en RDC.
« Lorsque vous prétendez devenir président de la République dans ce pays, vous n’êtes pas en mesure de citer nommément l’agresseur qui s’appelle le Rwanda, ça pose un problème pour le congolais. Il faut d’abord être en mesure de bien diagnostiquer le problème, de désigner le mal par son nom et d’être en mesure de challenger (…) Commencez à nommer le mal par le mal avant devenir nous challenger« , a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Patrick Muyaya a souligné que les autres candidats n’ont pas de meilleures stratégies à proposer pour la résolution de la situation sécuritaire à l’Est du pays.
« Par quoi vont-ils nous challenger, nous attendons de lire leurs programmes. Quelle sera leurs stratégies pour régler le problème à l’Est, quelles sont les alternatives qu’ils proposeront. Nous, nous avons les fronts judiciaire, économique, médiatique, militaire, diplomatique et nous avons en même temps la montée en puissance des FARDC. Et donc, on peut dire tout ce qu’on veut mais je ne pense pas que lui [Moïse Katumbi, ndlr] ou les autres auront de meilleures stratégies à proposer pour nous dans ce domaine« , a-t-il déclaré.
Signalons que Moïse Katumbi rendra public dans les tout prochains jours, son programme de gouvernance, une fois élu président de la République à l’issue des élections présidentielles en cours.
La Rédaction