Suite à l’attaque meurtrière perpétrée la semaine dernière contre le village « États-Unis » dans le secteur de Bukangalonzo, les villages environnants font face à une nouvelle menace : les miliciens Mobondo.
Ces derniers ont érigé des barrières aux entrées des villages du groupement Makengo, le long de la RN 1, contraignant les villageois à vivre dans un climat d’insécurité constant.
Selon le ministre provincial de la justice et porte-parole du gouvernement provincial du Kwango, les miliciens Mobondo ont établi une présence imposante dans le groupement Makengo, notamment à l’entrée du village Kabuba sur la RN 1.
« Ils ont pris plusieurs villages pratiquement en otage et ils y ont érigé plusieurs barrières, de sorte que pour y accéder, ce n’est pas facile. Les villageois accèdent moyennant contrôle et avec beaucoup de tracasseries. Même pour aller aux travaux champêtres, ça devient difficile, il y a le mouvement des Mobondo », a déclaré Me Adelar Nkisi, porte-parole du gouvernement provincial du Kwango.
Cette montée en puissance des miliciens Mobondo intervient après l’attaque sanglante qui a coûté la vie à au moins 7 personnes au village « États-Unis » le jeudi 1er février.
Sous la direction d’un chef milicien surnommé « Zéro Barré », les assaillants ont maintenu leur emprise sur le village pendant près de cinq jours, forçant la population à se déplacer massivement. Cette recrudescence de l’insécurité survient après une période de calme relatif de quatre mois dans la province du Kwango.
Face à cette situation alarmante, les autorités provinciales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité des populations locales et restaurer l’ordre dans la région. Les habitants, quant à eux, vivent dans la peur et l’incertitude, espérant un retour à la paix et à la stabilité dans leur communauté.
La Rédaction