Le quartier 11 de la commune Ndjili, du district de Tshangu, dans la ville de Kinshasa était en effervescence le matin du mercredi 9 juillet. Aux alentours de 2 heures des coups de feu ont retenti durant l’attaque perpétrée par une meute armée contre le domicile de Jean-Pierre Kalenga, agent de l’État congolais à la Direction générale des Impôts et Pasteur au sein de l’église Schilo Congo.
Les malfaiteurs, qui ont réussi à prendre la fuite sans laisser aucun dégât corporel , ont dérobé 6360 dollars américains et quelques objets de valeur dont deux postes de télévision, des téléphones smartphones Android, des anneaux de mariage, des vêtements et plusieurs ustensiles de cuisine.
Située au cœur du quartier 11, la maison attaquée est clôturée en fil de fer barbelé. Pour s’y introduire , plusieurs bandits tous à visage découverts et porteurs d’un fusil et des sabres ont escaladé la clôture et démonté la serrure encastrée sur la porte de la maison.
Jean-Pierre Kalenga et sa famille affirment les avoir laissés librement entrer.
Les assaillants les ont menacés avec un fusil au moment où ils cassaient les vitres de la maison. L’acte s’est passé pendant près de deux heures.
Pour évacuer les lieux, ils ont menacé les tuteurs de tirer sur l’un des enfants pour ainsi empêcher les Kalengas de pouvoir crier Haro sur le Baudet.
Pétrifiés, ils ont essayés de joindre le chef de poste de police de proximité, mais sans succès.
C’est la raison pour laquelle, les bandits ont dépouillé la résidence de Jean-Pierre Kalenga sans une quelconque intervention venant de ceux qui sont censés protéger les citoyens et leurs biens.
Saisis de ces faits, les forces de l’ordre et Experts en démantèlement des réseaux des bandits sont mobilisés pour participer à cette opération.
Les voisins et quidams sont invités à ne pas hésiter à signaler les autorités dès qu’ils ont repéré quelque chose de suspect dans la société.
Les richesses d’un homme sert de rançon pour sa vie ( Proverbes 13:8),oui, On en disconviens, mais dans ce cas précis, il faut rendre à César ce qui est à César.
Jimmy Sita