Le quartier Lac Vert de la commune de Goma a été secoué par un nouveau bombardement ce mercredi 7 février 2023, juste après l’incident survenu à Mugunga.
L’explosion, survenue à l’entrée de l’UNIGOM, a semé la confusion dans la région, alors que l’origine de cet acte de violence reste encore inconnue.
Ce bombardement survient dans un contexte de tensions croissantes, avec l’arrivée massive des populations de la cité de Sake, située à 27 kilomètres de Goma.
Ces populations fuient les affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
« Aucune perte en vies humaines », selon l’Armée, qui rassure que « les forces loyalistes s’activent à déjouer les attaques simultanées lancées par les terroristes de l’Armée Rwandaise sur les positions des FARDC à Sake », lit-on dans le communiqué de l’armée congolaise.
Pendant ce temps, la cité de Sake elle-même a été la cible de deux autres bombes, également le même mercredi 7 février 2024.
Des sources locales ont rapporté que des morts et des blessés ont été enregistrés sur place, accentuant ainsi les craintes pour la sécurité des civils dans la région.
Les autorités officielles n’ont pas encore fourni de déclarations concernant ces événements tragiques, laissant les habitants de Goma et de Sake dans l’incertitude quant à leur sécurité et leur avenir.
La situation reste tendue, avec une forte présence militaire dans la région et des préoccupations croissantes concernant la stabilité à long terme.
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Yves Nsiala