À quatre mois des prochaines élections générales prévues en décembre prochain, l’opposant congolais Martin Fayulu est décidé de faire entendre sa voix pour obtenir l’audit du fichier électoral et la recomposition de l’équipe dirigeante de la CENI ainsi que celle des juges Cour constitutionnelle.
Dans une chronique intitulée « une fraude électorale préparée en sept épisodes », le candidat malheureux à la dernière présidentielle de 2018, a ouvertement accusé le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi de préparer une « fraude électorale » en élaborant un projet de loi électorale comportant « les germes de tricherie ».
Mettant en exergue l’article 47 alinéa 3 de l’actuelle loi électorale stipule que « le vote semi-électronique combine l’utilisation du bulletin papier sécurisé et le comptage manuel en même temps avec un dispositif électronique de prise en charge du processus de vote, d’agrégation et de transmission des résultats », Martin Fayulu a expliqué que cette disposition permet aux membres du parti au pouvoir d’envoyer « les résultats des bureaux fictifs au serveur central sans encombre, étant donné que les résultats du comptage manuel ne priment pas ».
Le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) a appuyé ses accusations en affirmant qu’au regard de l’alinéa 5 du même article, « la CENI n’est pas impartiale, mais plutôt l’instrument par excellence d’opérationnalisation de la fraude en faveur de Félix Tshisekedi ».
« La CENI n’a pas voulu soumettre le fichier électoral à un audit externe »
Pour Martin Fayulu, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs se présente actuellement comme un moyen de « créer des électeurs fictifs qu’on utilisera pour gonfler les votes en faveur de Félix Tshisekedi et les membres de l’Union sacrée de la nation ».
« Tout le monde s’accorde à reconnaître que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs s’est déroulée dans une opacité totale. Les questions pertinentes posées au bureau de la CENI par la Mission d’observation électorale CENCO-ECC et par nous-mêmes sont demeurées sans réponses », a-t-il précisé.
Le challenger de Félix Tshisekedi en 2018, a indiqué que la CENI « n’a pas voulu soumettre le fichier électoral à un audit externe » par un cabinet indépendant dont l’expertise est avérée.
Réfutant la crédibilité des cinq experts ayant effectué l’audit externe du fichier électoral, Martin Fayulu a affirmé que ces derniers l’ont « détruit par la mauvaise qualité de son rapport » en aboutissant à des conclusions « qu’elle ne peut justifier et à des recommandations farfelues ».
Monge Junior Diama
Tout système électoral a été en faveur de président sortant malgré toute pression extérieure.mr fayulu madidi Martin doit éviter la peur ,la crainte et la honte pour aller aux élections donc qui veut la paix prépare la guerre.
Cher frère fayulu madidi ,le pouvoir ne se donne jamais.fais votre effort pour en avoir au contraire vous serez opposant éternel.
A savoir nous avons le second mandat avec le président en place parceque vous avez peur et le doute.
Sois courageux pour vaincre la peur et le doute pour avoir le pouvoir sinon vous serez opposants éternel cher frère fayulu madidi