La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC, Mme Bintou Keita salue l’engagement des autorités congolaises et de la CENI pour leur détermination à tenir les délais face aux défis logistiques, mais surtout face à l’insécurité.
Elle l’a déclaré ce mercredi 29 mars devant le Conseil de sécurité sur la situation en RDC.
Dans cette veine, elle a noté que dans l’Est du Congo, les violences, les affrontements, les déplacements de populations et les zones sous contrôle du M23 « constituent de sérieux obstacles au travail d’enregistrement des électeurs », et dans l’ouest, les violences intercommunautaires dans la province du Mai-Ndombe qui n’ont toujours pas cessé, font aussi obstacle au processus.
A l’en croire, la MONUSCO, en partenariat avec les agences onusiennes, soutient le processus électoral et a répondu présente en transportant 126 tonnes de matériel électoral pour la CENI au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri.
À l’occasion, cette envoyée de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), a notamment salué les efforts de la CENI « qui tente de faire face aux défis opérationnels de l’enregistrement à travers l’extension des périodes d’inscription, la prise de sanctions contre les malversations de ses agents, et la dénonciation des discours de haine ».
Elle a toutefois estimé que le processus électoral reste marqué par « un manque inquiétant de confiance entre les principales parties prenantes de la société civile et de l’opposition ».
Par ailleurs, elle a réitéré son appel à l’adresse de toutes les parties prenantes congolaises pour qu’elles travaillent ensemble en vue d’assurer un processus électoral apaisé, transparent, crédible et inclusif dans le strict respect de la Constitution et de la loi électorale.
Yves Nsiala