Comme annoncé, l’enjeu de la sécurité est tout particulièrement crucial et constitue une priorité pour la réussite des Jeux de la Francophonie dans la capitale congolaise.
Cet aspect fait l’objet d’une mobilisation générale des services de l’État, en plus de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et la Direction Générale de Migration (DGM), 4.500 policiers sont déployés pour maintenir l’ordre public à l’extérieur des aires des jeux et tous les hôtels où sont logés des officiels ainsi qu’au Village des Jeux à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), selon le directeur national du CNJF.
Cette sécurité s’observe notamment au stade des Martyrs qui accueille un grand nombre d’athlètes et du public depuis le début des Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Plusieurs éléments de la police et de la Républicaine sont déployés dans toutes les entrées et l’enceinte du stade.
Le 24 juillet dernier, le gouvernement avait assuré que toutes les dispositions sont prises en vue de garantir la quiétude pour tous durant le déroulement de cette grande fête des pays ayant en commun la langue française.
C’est le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi, qui l’avait annoncé, le lundi 24 juillet dans la soirée, au cours du briefing co-animé avec son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, et le Directeur du Comité national des Jeux de la francophonie, Isidore Kwandja.
Il s’agit de la sécurité aussi bien des athlètes, des installations sportives que l’ensemble de la population kinoise, la fluidité de la circulation et particulièrement celle des athlètes pendant le déroulement des 9èmes Jeux de la francophonie.
Yves Nsiala