Matata Ponyo, accusé principal du procès du détournement des fonds liés au parc agro industriel de Bukanga Lonzo s’est une encore absenté à l’audience de ce lundi 25 septembre, à la Cour constitutionnelle .
D’après ses avocats qui ont brandi un certificat médical, l’ex Premier Ministre, est sous un repos médical de 45 jours.
Pour l’officier du ministère public, cette requête n’est qu’une échappatoire. Après s’être retirés quelques minutes, les juges de la Haute Cour ont décidé d’accorder plutôt une remise de trois semaines.
Ainsi, la prochaine audience est ainsi fixée au 16 octobre 2023, renseigne le média en ligne, Droit-et-finance.cd.
Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a insisté à l’égard des parties sur le caractère contradictoire de cette remise. Il a affirmé que Matata Ponyo doit absolument comparaître à l’audience du 16 octobre, quel que soit son état de santé.
“La remise ne sera pas de 45 jours. Un délai raisonnable serait de trois semaines. La remise sera contradictoire à l’égard de toutes les parties et obligation sera faite à tous les prévenus, même au prévenu Matata. Quel sue soit son état de santé, il doit comparaître à l’audience du 16 octobre 2023”, a déclaré le numéro un de la Cour constitutionnelle.
S’agissant du certificat médical, Kamuleta relève que sa juridiction n’a jamais requis un expert dans cette affaire. Le Président de la cour constitutionnelle précise que cette remise est accordée non pas parce qu’il y a ce certificat médical, mais plutôt parce qu’il s’agit d’un droit garanti par la Constitution.
” La Cour demande à toutes les parties de se mettre dans l’optique de la Loi pénale, de sorte que tous les prévenus soient fixés très rapidement sur leur sort. Ça ne servirait à rien que nous puissions aller de remise en remise. Et en ce moment là, ça peut montrer une volonté du dilatoire qui ne sera pas bien pour notre justice”, a-t-il conclu.
Signalons que ce procès se poursuit alors que l’opposant Matata Ponyo venait de déposer sa candidature à la CENI pour la présidentielle de décembre prochain en RDC.
BRÈVE.CD