L’ancien ministre du Tourisme et député national Modero Nsimba a été assigné à résidence le mercredi 20 mars 2024 après avoir passé trois jours en détention provisoire à la prison militaire de Ndolo.
Il est accusé pour “imputations dommageables et prorogation de faux bruits ” via un enregistrement audio largement diffusé sur les réseaux sociaux.
Bien que ses proches accusent le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, d’être derrière son arrestation, les affirmations sont catégoriquement rejetées par l’entourage de ce dernier.
La procédure en flagrance contre Modero Nsimba se poursuivra ce jeudi 21 mars, selon le juge à la Cour de Cassation, Kombe Kalala. Didier Budimbu, accusé de trahison pour maintenir son leadership dans la province du Kongo central, nie toute implication directe ou indirecte dans cette affaire.
Dans un communiqué officiel, il dément fermement ces allégations, affirmant que certains politiciens du Kongo Central cherchent à ternir son image en diffusant de fausses informations payées aux médias.
Pour ce, Il prévoit de porter plainte contre les auteurs de ces actes qu’il qualifie d’ignobles.
« Certains politiciens du Kongo Central en perte de vitesse payent des journalistes pour diffuser de fausses informations dans le but de salir l’image de l’Honorable Me Didier Budimbu. L’homme de Budimbu n’est ni de près ni de loin dans cette affaire de l’ancien ministre du tourisme Modero Nsimba. Nos services ont déjà identifié ces politiciens qui sont derrière ce comportement ignoble. Sur ce, nous allons porter plainte contre les auteurs de ces actes qui visent à diviser les né-kongo » peut-on lire du communiqué de sa cellule de communication
Il est à noter que dans l’enregistrement audio en question, Modero Nsimba accuse certains proches du chef de l’État d’avoir interféré dans une interpellation ayant entraîné la mort de feu Chérubin Okende.