Le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, a récemment accueilli une délégation de la Mission d’Observation Électorale de la Diaspora Africaine. Lors de cette rencontre, des discussions approfondies ont eu lieu concernant le déroulement des élections générales en République Démocratique du Congo (RDC).
Vital Kamerhe a rassuré la délégation sur les changements à venir une fois que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) proclamera Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme président. D’après ce cadre de l’Union sacrée, le président élu s’engage à relever des défis sécuritaires, à consolider la cohésion nationale et à éviter toute chasse aux sorcières.
Le ministre a partagé sa confiance envers le président Tshisekedi, affirmant que ce dernier, une fois investi, œuvrera pour un changement positif.
Le patron de l’UNC a également salué les félicitations adressées à la Cour Constitutionnelle pour avoir accepté tous les candidats, y compris Moïse Katumbi, défiant ainsi les attentes de certains membres de l’opposition.
« Ils ont félicité le président de la République, ils ont aussi félicité la cour constitutionnelle qui a accepté tous les candidats, parce que dans les mentalités de certains membres de l’opposition et même dans la plupart des congolais, ils étaient convaincus que Moïse Katumbi ne serait pas candidat à l’élection présidentielle et il sera rejeté par la cour constitutionnelle. On a accepté et moi j’étais l’homme le plus heureux parce que j’ai toujours été confronté avec des forts comme ça, les résultats seront incontestables. Quand vous êtes une grande équipe et que vous avez en face de vous une petite équipe, le challenge ne devient absolument rien. Nous avons mené un combat démocratique mais sur terrain, nous nous sommes sentis effectivement que l’adversaire était de grande taille et exister sur terrain mais le système des jeux d’encerclement que nous avons adopté ne lui à pas laissé beaucoup de chances pour circuler seul dans ses Jets privé et ne pouvez pas atterrir à certains aéroports à part à Kasongo ou je l’ai vu atterrir librement mais atterrir sur les pistes trop compliquée et faire de centaines de kilomètres, des routes complètement délabré et ça nous l’avons fait contrairement à lui. » Explique-t-il
Soulignant l’importance de la cohésion nationale, Vital Kamerhe a appelé à la collaboration autour du président Tshisekedi, rappelant que sa responsabilité s’étendra à l’ensemble de la population congolaise, qu’ils aient voté pour lui ou non. Il a exprimé l’espoir d’une transition pacifique, évoquant la nécessité d’éviter la persécution politique et le rejet de certains individus en fonction de leur affiliation politique.
Par ailleurs, Kamerhe a souligné les défis persistants, notamment l’occupation de certaines régions, et a appelé à un effort collectif pour consolider la cohésion nationale et relever les défis sécuritaires à venir.
“Et les résultats nous attendons puisque beaucoup de gens commencent à nous féliciter et c’est ne pas un secret pour personne parce que la CENI avait adopté une méthode que l’opposition avait édité et prouvé par la loi, c’est-à-dire les résultats de vote bureau par bureau et donc nous savons ce qui se passe régulièrement et nous congolais nous devrions nous battre pour consolider la cohésion nationale parce que toutes les élections n’ont pas réglé l’occupation de Masisi, Rutshuru et une partie de Nyiragongo. Nous devons consolider la cohésion nationale tout en sachant que nous avons encore les défis sécuritaires à relever. » A-t-il martelé.
Et d’ajouter :
« Nous devons autour du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous qui sommes proches de lui, de lui rappeler une fois proclamé par la CENI, il devient le président de tout le monde de ceux qui ont voté pour lui et ceux n’ont pas voté pour lui. Il est le garant de la nation et le garant des droits des congolais. Mon souhait et mon rêve est qu’après l’investiture nous puissions commencer avec le nouvelle année qui va nous aider à faire la rupture avec le passé, pas de chasse à l’homme, pas d’interdiction inutile, pas de refus des papiers à certaines personnes parce qu’elles appartiennent à un autre parti politique ou une autre classe politique et tout ça, connaissant le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo il va le faire et nous devons aussi en tant que collaborateurs l’aider. » Note-t-il
Yves Nsiala