Le parti politique Ecidé, dirigé par le candidat président Martin Fayulu, suggère une transition d’une durée de 8 à 15 mois afin de réorganiser l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC). Selon le secrétaire général du parti, Devos Kitoko, ce délai permettrait d’éviter des irrégularités électorales et de garantir des élections justes.
Kitoko souligne que la durée de la transition dépend de la rationalité et de la conscience collective. Il estime que 8 à 9 mois pourraient être suffisants, mais qu’une période allant jusqu’à 15 mois pourrait être envisagée pour prévenir toute forme de manipulation électorale.
Cette proposition intervient après une manifestation de l’opposition, réprimée par la police le 27 décembre à Kinshasa, appelant à l’annulation de l’élection du 20 décembre.
Certains acteurs politiques, comme Moïse Katumbi, réclament également l’annulation des élections, tandis que d’autres, comme Constant Mutamba, reconnaissent leur défaite et félicitent Félix Tshisekedi pour sa “brillante victoire”.
Félix Tshisekedi, selon les résultats partiels de la CENI, domine largement avec plus de 12 millions de voix sur les 15 millions exprimées. Malgré des irrégularités signalées par plusieurs missions d’observation électorale, certaines, comme celle de la CENCO-ECC, reconnaissent la prédominance d’un candidat ayant obtenu plus de la moitié des voix.
De son côté, le président de la CENI se félicite du travail accompli par son équipe et confirme la publication provisoire des résultats de l’élection présidentielle le 31 décembre.
La proposition de transition d’Ecidé souligne les enjeux entourant le processus électoral en RDC et suscite des débats sur la voie à suivre pour assurer des élections transparentes et légitimes.