Selon sa déclaration initiale du 28 décembre, la Mission d’Observation électorale MOE CENCO-ECC attend de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) des informations détaillées sur le nombre de bureaux de vote ouverts le 20 décembre, y compris ceux ouverts ultérieurement, ainsi que sur l’utilisation régulière des machines à voter et des bulletins.
Olivier Kamitatu considère les conclusions de cette déclaration comme accablantes, soulignant leur importance cruciale pour la crédibilité des élections.
Le porte-parole de Moïse Katumbi, candidat à la présidence, soutient que si la CENI ne prend pas en compte ces considérations, les élections du 20 décembre doivent être annulées.
Après une lecture approfondie de la déclaration de la MOE CENCO-ECC, Olivier Kamitatu souligne deux points clés relatifs aux élections en RDC, notamment la nécessité de divulguer précisément le nombre de bureaux de vote ouverts et la dénonciation du déroulement illégal des élections au-delà des jours prévus par la loi électorale.
« Nous avons vu les machines entre les mains des candidats de la majorité présidentielle. Des machines qui ont été capturées par la population. Il faut nous dire, Monsieur Kadima, où ces candidats se sont-ils procurés ces machines… Y avait-il une adresse où nous pouvions nous servir ? », s’est-il interrogé.
Il insiste sur l’importance de rendre ces éléments accessibles à toute la nation avant que les résultats ne soient considérés comme opposables, qualifiant les conclusions du rapport de la MOE CENCO-ECC d’accablantes et soulignant qu’elles sont indispensables pour crédibiliser les élections.
BRÈVE.CD