La société civile installée dans la ville de Goma évoque la nécessité d’un audit spécial sur la gestion de la province du Nord-Kivu pendant l’état de siège. C’est le président de cette structure, Marion Ngavo, qui l’a fait savoir.
Cette option, indique t-il, permettrait de faire la lumière sur d’éventuelles irrégularités et de garantir une meilleure transparence dans la gestion des ressources et de la sécurité. La société civile de Goma souhaite que les militaires se concentrent sur leur mission de maintien de la sécurité.
« La société civile pense que la table ronde doit mettre fin à l’état de siège. Que l’autorité militaire s’occupe de sécurité et non de la gestion totale ni de l’administration. Nous voulons que les militaires et le gouvernement imposent la paix par des armes. Nous voulons qu’on puisse diligenter un audit spécial sur la gestion de la province pendant l’état de siège. Nous voulons également mettre en place un état d’urgence et que les militaires ainsi que le pouvoir national et provincial puissent avoir les mains libres de décider sans beaucoup d’aval et léthargie de l’Assemblée Nationale et du sénat pendant un délai d’un mois et demi, » a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : » Nous pensons que nous allons décider de la nouvelle gestion dans cette ronde pour que le groupe armé et terroristes soient mis hors d’état de nuire et que la circulation commence normalement en province du Nord-Kivu et en province de l’ituri ».
Comme l’on peut bien le remarquer, les propos de Marion Ngavo mettent en avant les attentes de la société civile concernant la fin de cette mesure exceptionnelle et des mesures à prendre pour rétablir la paix dans la province du Nord-Kivu.
Opinion-info.cd, titre BREVE.CD