Le gouvernement congolais, à travers son Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula avait adressé ce vendredi 22 septembre, un ultimatum de 48 Heures aux rebelles du M23 qui contrôlent plusieurs zones dans la partie Est de la RD Congo.
En tout cas, cet ultimatum qui prend fin ce dimanche 24 septembre, n’a pas porté ses fruits sur le terrain militaire. Le M23 ne s’est pas retiré de ses positions au Nord-Kivu et Kinshasa est toujours appelé par la communauté internationale de recourir aux voies diplomatiques pour obtenir le retrait définitif de ces terroristes soutenus par le gouvernement rwandais.
Toutefois, Kinshasa est déterminé à libérer les zones sous contrôle de ces rebelles soutenus par le pouvoir rwandais. D’après le général-major Peter Cirimwami, désigné, commandant des opérations militaires au Nord-Kivu, les FARDC sont déterminées à récupérer les entités encore sous contrôle des rebelles. Il a également réitéré que les FARDC ne négocieront pas avec les rebelles du M23.
“Il n’y aura pas de négociation avec les rebelles du M23. Ceux qui sont dans les rangs de l’ennemi et qui estiment qu’ils sont congolais, qu’ils rejoignent le processus de cantonnement PDDRC-S. Et que les étrangers rentrent chez eux, parce qu’ils ne feront pas la paix chez nous. Que la population soit rassurée que l’armée est en train de monter en puissance, car l’armée est déterminée à recouvrer l’intégrité du territoire”, a-t-il déclaré devant la presse le vendredi 22 septembre 2022 lors de son déplacement vers la cité de Mushaki, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
Rappelons que dans une interview sur Top Congo, vendredi 22 septembre 2022, le ministre Christophe Lutundula, avait indiqué qu’à partir du 24 septembre, toutes les batteries seront mises en marche pour restaurer l’autorité de l’état dans toutes les zones qui sont actuellement occupées par les rebelles du M23, si jamais aucune volonté de leur part n’est observée dans le sens de choisir le retrait apaisé.
« À partir du 24 septembre, dans quelques jours, si rien n’est fait, nous allons faire tout, je dis bien, tout, je le dis au nom du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour que nos compatriotes regagnent leurs domiciles de manière qu’on puisse les enrôler, de manière que même tardivement, les candidatures soient déposées et qui y est campagne, qu’ils aient des élus», a-t-il déclaré.
De l’autre côté, les rebelles du M23 exigent encore un dialogue avec le gouvernement congolais. Cependant, le chef de l’État Félix Tshisekedi s’y opposent.
Yves Nsiala