Le Secrétariat Général à la Défense Nationale, par le biais de la Direction de budget et finances, a lancé ce mercredi 28 juin 2023 à Kinshasa, les travaux d’un séminaire sur la Loi de Programmation Militaire, à l’intention des officiers supérieurs des FARDC et des experts de questions des Finances.
Pour le Directeur de Budget et Finances du ministère de la Défense nationale et Anciens Combattants, le Général de brigade Dieudonné Muzala, l’orateur principal, les ordonnateurs militaires doivent s’approprier de cette matière de “gestion axée sur le résultat”.
“En fait, c’est une nécessité ; pourquoi ? parce que l’Etat Congolais a constaté qu’il y a une médiocrité depuis que nous restons dans la budgétisation sous mode moyen, et sous d’autres cieux, le monde a évolué. Il a été question que depuis 2011 où nous avons eu notre document sur la réforme financière, qui est la loi relative aux Finances publiques, 7 ans après, pour que tout le gouvernement puisse migrer vers le budget programme”, a-t-il déclaré.
“Mais malheureusement, il y a encore des problèmes d’ordre structurel. C’est ainsi que l’Etat a décidé, nous qui sommes armés (ndlr FARDC) avec notre outil financier qui est la Loi de Programmation Militaire (LPM), en étroit lien avec le budget programme, que nous puissions migrer vers le budget programme”,a déclaré le Général de brigade Dieudonné Muzala, Directeur du Budget et de Finances à la vice-primature, ministère de la Défense nationale et anciens combattants.
Et ce, avant de poursuivre : “vous êtes tous informés que la Loi de Programmation Militaire a été promulguée depuis l’année passée. Cette loi, comme le nom l’indique, c’est intrinsèquement, ce sont des programmes qui sont dans la Loi de Programmation Militaire. Restez dans le budget des moyens avec la loi de programmation militaire, vous allez constater qu’il y a un hiatus. Il y a vraiment un dysfonctionnement, c’est pourquoi l’état a demandé que nous puissions migrer vers le budget programme d’autant plus que nous sommes un secteur de programmation”.
“Donc vous voyez que c’est vraiment une nécessité pour l’armée, pour la montée en puissance de notre armée que nous puissions migrer vers le budget programme. Le maître mot de cette migration est qu’on voit qu’il y a une orthodoxie financière, parce que dans le mode programme, le premier franc mis à la disposition de l’ordonnateur doit être justifié (…) Nous devons tous nous approprier de cette matière. La gestion axée sur le résultat est un bon concept, c’est une innovation (…) un concept managérial qui a été copié dans le secteur privé (…) C’est pourquoi nous voulons nous approprier de la gestion axée sur le résultat ou la gestion axée sur la performance. Il faudrait dès que nous entamons quelque chose, nous puissions avoir les résultats”, a conclu le général de brigade.
En clair, ce séminaire a le mérite de faire comprendre aux participants, notamment le fait que cette migration inaugure la deconctration de l’ordonnancement. Avec cette loi, tout devrait désormais se dérouler au niveau du ministère de la défense, et cela permettra de fixer des objectifs et les réaliser sans entraves et difficultés.
Il sied de noter que les différentes préoccupations soulevées lors des échanges, seront rencontrées pendant les travaux en atelier et feront l’objet d’une synthèse à l’issue des travaux dont la clôture devrait intervenir le lundi prochain.
Avec la cellule de communication du ministère de la défense