L’opposant congolais, Martin Fayulu a condamné jeudi 31 août, la répression de la manifestation contre la Monusco, la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) organisée par la secte « Uzalendo ».
« Nous condamnons le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du gouverneur militaire du Nord-Kivu », a écrit Martin Fayulu.
Dans cette publication sur ses réseaux sociaux, le leader du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), « inhumain » des dépouilles des victimes par les forces armées de la République.
« Les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité. Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat », a renchéri Martin Fayulu pour qui cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête « sérieuse » dans le but d’établir les responsabilités et de punir les auteurs de ces actes.
Dans un communiqué ce jeudi tard dans la soirée, Le gouvernement congolais parle de 43 personnes tuées alors que les structures de la société civile évoquent un bilan un peu plus lourd estimé à une cinquantaine de manifestants qui auraient été tués dans leur lieu de rassemblement avant même le début de marche pacifique.