Lors du lancement de sa campagne à Lubumbashi, Félix Tshisekedi a averti les habitants du Grand Katanga de se méfier des candidats étrangers soutenus par des forces extérieures.
Il a particulièrement ciblé Moïse Katumbi, l’accusant d’être influencé par le président rwandais Paul Kagame et d’autres ennemis de la RDC.
« Nos ennemies ont changé de stratégie. Avant ils nous attaquaient via des rebellions comme ils le font aujourd’hui avec le M23. Mais puis qu’ils sont en débandade au front de guerre, ils ont choisi de soutenir leur candidat à l’élection présidentielle chez nous », a-t-il déclaré.
Le Président a souligné que ces candidats étrangers s’exprimeront en swahili et feront des promesses de développement pour la région du Katanga, alors qu’ils n’ont rien accompli lorsqu’ils étaient au pouvoir dans la région par le passé.
« leurs candidats, ces derniers viendront ici, ils vous diront Amjambo, ces candidats s’exprimeront en Swahili, ils vous diront Katanga ni yetu, il faut faire attention, quand ils étaient au Katanga, ils n’ont rien fait »
Il a salué les réalisations des leaders actuels, tels que le Gouverneur Kyabula et Madame Fifi Masuka, mettant en garde contre des promesses vides de candidats soutenus par des intérêts étrangers.
« Quant ils étaient aux affaires au Katanga ils n’ont rien fait en faveur de la population. Aujourd’hui au Katanga nous avons des vrais patriotes comme le Gouverneur Kyabula. Kyabula n’a jamais construit son propre stade moins encore une société de transport privé. Kyabula n’a pas tué SNCC ».
Et d’ajouter : « Par contre quant il est arrivé toutes les entreprises publiques prospèrent parce qu’il a suivi notre vision. Celle de travailler pour les Katangais, pour le peuple. C’est pareil pour le Lulalaba où madame Fifi Masuka a fait construire un aéroport dans la capitale mondiale du cobalt alors que ceux qui l’ont précédé, ceux là même qui chantaient ici NOTRE KATANGAA n’ont rien fait, Zéro. Au contraire, ils ont appauvrit même les petits commerçants en les ravissant des tomates et charbons ».
Yves Nsiala