Dans un geste décisif en faveur du renforcement des services publics, le Président Félix Tshisekedi a instruit le ministre des Finances de débloquer les fonds nécessaires pour régulariser la situation critique de Trans-Academia.
Catherine Kathungu, ministre de la Culture et des Arts, a souligné lors du compte-rendu du conseil des ministres que cette directive vise à assurer le fonctionnement optimal de l’établissement et à éviter une menace imminente.
Le Président a rappelé l’un de ses six engagements, inscrit dans son projet de société, soulignant l’importance de renforcer l’efficacité des services publics. Le ministre des Finances a été explicitement chargé de garantir la disponibilité des fonds alloués à Trans-Academia, avec un rapport d’exécution attendu lors du prochain conseil des ministres.
« Rappelant l’un de ses six engagements contenus dans le projet de société sur lequel repose son nouveau mandat pour le renforcement de l’efficacité de nos services publics, il a chargé le gouvernement de tout mettre en œuvre pour écarter cette menace contre Trans-Academia et veiller à ce que son redressement serve d’exemple. Le ministre des Finances a été instruit d’assurer la mise à disposition des fonds prévus en faveur de Trans-Academia pour son fonctionnement et ses équipements, mais aussi de soumettre un rapport d’exécution de cette instruction au conseil des ministres », a-t-elle déclaré.
Dans le cadre de cette initiative, une commission supervisée par le Premier ministre sera mise en place, composée d’experts de divers départements et de la direction de Trans-Academia.
Cette commission aura pour mission d’évaluer les besoins actuels de l’établissement et de proposer des solutions pour favoriser son développement. Des rapports trimestriels sur l’extension des activités à travers le pays seront présentés lors des conseils des ministres, conformément à la recommandation présidentielle.
Georges Ongelo, directeur général de Trans-Academia, a récemment souligné que le dossier de subvention d’équilibre était bloqué au ministère des Finances, entraînant des retards de paiement des employés.
La décision présidentielle offre ainsi une lueur d’espoir pour la résolution de cette situation délicate et le redressement de l’établissement public.
Yves Nsiala