Dans un revirement inattendu, l’ancien député du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Jacques MAMBA, a annoncé son adhésion à la rébellion de l’Alliance des Forces du Changement (AFC), dirigée par l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille NANGAA.
Cette décision audacieuse, révélée lors d’une interview accordée à un journal belge, marque un tournant majeur dans le paysage politique congolais.
Dans des déclarations explosives, MAMBA a vivement critiqué le président en exercice, monsieur TSHISEKEDI, l’accusant de gouverner le pays avec un tribalisme exacerbé, du népotisme flagrant, de l’arbitraire et une corruption institutionnalisée.
Selon lui, le chef de l’État aurait encouragé la rétrocommission, le non-respect des engagements, une irresponsabilité pathologique, ainsi que des détournements massifs des deniers publics.
De plus, MAMBA a soulevé l’existence présumée d’une escroquerie d’État à travers une taxe non inscrite dans un compte public, visant à financer les dépenses excessives du gouvernement.
« Bien au contraire, monsieur TSHISEKEDI a fondé toute sa gouvernance sur le tribalisme exacerbé, le népotisme, l’arbitraire, la corruption institutionnalisée et encouragée par lui-même (rétrocommission), le non-respect | des engagements, l’irresponsabilité patholo-gique, les détournements des deniers publics et pire, l’escroquerie d’État par la taxe RAM, non inscrite dans un compte public, pour assouvir ses folies dépensières. » a-t-il ajouté lors d’une interview accordée à un journal belge.
Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu en République Démocratique du Congo, marqué par des tensions croissantes avec le Rwanda accusé de soutenir les rebelles du M23. L’annonce de l’adhésion de MAMBA à la rébellion de l’AFC soulève des questions sur l’avenir politique du pays.