Le jeudi 4 avril, les troupes indiennes de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont abandonné leurs positions autour de Sake, malgré les directives de leur hiérarchie, révèle un document interne de la Monusco consulté par l’Agence France-Presse (AFP).
Ce retrait a permis aux rebelles, notamment le M23 et l’armée rwandaise, de prendre le contrôle d’au moins trois positions défensives, avançant ainsi vers Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
La rébellion du M23, majoritairement composée de Tutsis, a réussi à atteindre la périphérie nord de la ville de Sake, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma. Cette avancée représente une menace directe pour la sécurité de la région, car Goma est une ville stratégique dans le contexte du conflit en République démocratique du Congo (RDC).
Le retrait des troupes indiennes de l’ONU suscite des interrogations et des critiques quant à sa coordination avec les autorités locales et les autres forces présentes dans la région.
Les tensions entre les groupes armés et les forces de maintien de la paix de l’ONU persistent depuis des années dans l’est de la RDC